MCB Tour Championship Pressbook 2022

MCB TOUR CHAMPIONSHIP

Te x t e d e J e a n - P h i l i p p e R o d e n b u r g e r - P h o t o s D R

10 ANS DE LÉGENDES

Au Maroc

Après une édition 2021 une première fois décalée enmars 2022 puis finalement annulée en raison de fortes pluies, le 10 e anniversaire duMCBTour Championship se tiendra début décembre (du 9 aux 11), toujours sur le parcours du Legend à l’îleMaurice.

L ’an passé, la fête avait eu un goût amer, les pluies tropicales, gâchant et même annulant le spectacle prévu au Constance Belle Mare Plage sur le parcours du Legend et à côté. Cette année, le MCB Tour Championship retrouve sadate initiale, endécembre, et compte bien se rattraper pour fêter sa 10 e édition. Dans le club-house du Legend, Stéphane Pilot, directeur des deux par cours du complexe, contemple les portraits des différents vainqueurs. On y trouve de grands noms du golf comme TomLehman, Colin Montgomerie ou encore Barry Lane. « Le tournoi existe depuis 2009 et pour nous et nos habitués, c’est une chance énorme de pouvoir côtoyer ces grands champions. Là, on ne voit que les vainqueurs mais on peut citer également Paul McGinley, Ian Woosnam, Sam Torrance, etc. En plus pour le Constance Belle Mare, cette compétition est très importante. Pendant une semaine, avec ces grands noms, le resort et Maurice deviennent un peu le centre du monde. » DES STARS ET DU SPECTACLE Depuis 2011, le parcours du Legend reçoit la finale du Legends Tour. Créé en

1994 et rattaché au resort, le tracé se doit de maintenir un niveau de qualité optimale toute l’année mais encore plus la semaine du tournoi. « C’est sûr qu’avoir cette compétition en ligne de mire est très motivant pour toutes nos équipes , confirme Stéphane Pilot. Nous savons que le tracé va être exposé médiatiquement et scruté par ces grands joueurs. Même si pendant l’année nous sommes déjà parfaits, nous voulons montrer le top du top. » En neuf éditions, le directeur a assisté à de beaux combats sur son tracé. Le plus marquant ? L’année 2014 et la deuxième victoire de Paul Wesselingh en play-off. « L’Anglais était en mort subite contre son compatriote Barry Lane et les deux joueurs ont fait six passages sur le 18. Ils se rendaient coups pour coups en faisant birdie sur birdie. C’était vraiment très impressionnant à voir. » Paul Wesselingh est d’ailleurs le seul joueur de l’histoire à avoir fait le doublé. Une victoire marquante pour un golfeur sept fois lauréat sur le Legends Tour : « C’est encore plus gratifiant de gagner sur un parcours aussi exceptionnel que celui-ci. Chaque année, chaque joueur du Legends attend

D a v i d F r o s t ( 2 0 1 2 )

P a u l We s s e l i n g h ( 2 0 1 3 - 2 0 1 4 )

« J E V I E N S D E P U I S 1 9 9 6 E T T A N T Q U E J E P O U R R A I L E V E R U N C L U B , J E S E R A I L À » J E A N - F R A N Ç O I S R E M E S Y

To m L e h m a n ( 2 0 1 1 )

avec impatience cette dernière semaine. C’est un réel plaisir de jouer sur le parcours du Legend et de venir au Constance Belle Mare Plage. » LES FRANÇAIS AU RENDEZ-VOUS Un peu plus loin, aux abords de la plage du Constance, Marc Farry participe à une animation chipping. Le Français, vainqueur sur le Tour européen, est à l’origine de la venue de la finale du Legends Tour à l’île Maurice. « Tout s’est fait un peu par hasard et tout part d’une partie de golf , se souvient le Parisien. Je jouais avec le directeur de MCB qui voulait faire grossir son tournoi, anciennement appelé MCB Open. Intégrer le Tour européen étant trop onéreux, je lui ai suggéré de se rapprocher du Legends Tour. De fil en aiguille, tout le monde s’est mis d’accord et en 2010, la première édition a eu lieu. Depuis, l’événement grossit car il y a de nouveaux seniors qui arrivent, d’anciens vainqueurs de Majeurs, etc. » En dix ans, Marc Farry a participé à toutes les éditions et les souvenirs se bousculent. « On a vu de très bons scores sur ce parcours. Une année, Roger Davies, un joueur australien, a scoré trois 66 (-18). Il y a aussi la victoire du Thaïlandais ThawornWiratchant avec un -23 total qui est encore le record du tournoi. » L’an passé, même si le tournoi n’a pas eu lieu, des anciennes gloires étaient bien là comme Peter Lawrie, vainqueur du British Open 1999 ou encore Michael Campbell, lauréat de l’US Open 2005. Côté français, Thomas Levet ou encore Jean-François Remesy avaient fait le déplacement. « J’adore vraiment cet endroit , confie le double vainqueur de l’open de France. Même si le parcours n’est pas très long, il est très technique. Il faut vraiment bien mettre en jeu pour se laisser de bonnes opportunités de bir dies. Si on commence à bien enchaîner les coups, ça peut vite tourner en putting contest. Je viens depuis 1996 et tant que je pourrai lever un club, je serai là. »

B a r r y L a n e ( 2 0 1 6 )

« C ’ E S T E N C O R E P L U S G R A T I F I A N T D E G A G N E R S U R U N P A R C O U R S A U S S I E X C E P T I O N N E L Q U E C E L U I - C I » PA U L W E S S E L I N G H , V A I N Q U E U R E N 2 0 1 3 E T 2 0 1 4

C o l i n M o n t g o m e r i e ( 2 0 1 5 )

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